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Conflit des Hauts-de-Seine : la répression continue de s’abattre sur les grévistes

vendredi 1er février 2019, par Philippe C.

Communiqué de la fédération SUD PTT

Ce soir nous venons d’assister à une seconde intervention de la police en deux jours. Cela doit cesser. La fédération Sud et les grévistes du 92 appellent à un rassemblement de protestation mercredi soir devant le siège de la Poste pour qu’ensemble postiers, syndicalistes, associatifs, politiques et élus signifient clairement qu’il faut en finir avec cette politique répressive et enfin ouvrir des négociations loyales. Hier soir déjà, les grévistes du 92, ont été expulsé·e·s du siège de La Poste par des CRS équipés de pied en cap qui, au passage, ont défoncé une porte à coups de masse (ils ont d’ailleurs réédité cet exploit fracassant ce soir). Les grévistes ont, eux, respecté scrupuleusement l’intégrité des locaux. Une vidéo postée sur Face book montre toute l’intervention. Elle a déjà été visionnée plus de 830 000 fois, ce qui démontre, si besoin était, le réseau de soutien important dont bénéficie ce conflit. La fédération Sud, dans une adresse à Philippe Wahl (PDG de La Poste), Yves Desjacques (DRH) et Philippe Dorge (Directeur de la Branche Courrier-Colis), a dénoncé cette intervention plus que musclée, en même temps que nous constations l’absence de toute volonté d’entamer réellement des négociations.

Seulement La Poste est sourde, muette et aveugle. Comme Macron et son gouvernement vis-à-vis des gilets jaunes, elle refuse de céder, et elle utilise le mêmes procédé : faire intervenir les flics. Mais, comme pour Macron, cette politique répressive est un signe de fragilité, en tout cas d’une absence d’assise populaire. De la même manière que la politique de Macron est rejetée par une majorité de la population, la politique des patrons de La Poste, faite de destructions d’emplois, de détérioration des conditions de travail, de casse du service public postal, est impopulaire. Chez les postières et les postiers bien sûr, mais aussi dans la population qui voit, par exemple, les bureaux de poste fermer les uns après les autres. Gilets jaunes et gilets bleus sont, dans le fond, confrontés aux mêmes orientations décidées en haut.

Rassemblement devant le siège de La Poste (9 rue du Colonel Pierre Avia, 75015 Paris, métro Balard), mercredi 6 février à 18h30.

Paris le 31 janvier 2019

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